SOPOVAR, une coopérative en mouvement

Six-Fours-les-Plages, dans le Var, la coopérative SOPAVAR incarne depuis plus de 120 ans une certaine idée de la solidarité agricole. Structure à taille humaine, elle approvisionne aujourd’hui 82 agriculteurs, avec une ambition : proposer à ses adhérents des produits de qualité, à prix juste et sans logique de profit. « Nous ne sommes pas là pour faire de la marge sur nos agriculteurs », souligne son directeur, Christian Kalac.
« Notre vocation est de leur fournir tout ce dont ils ont besoin, de manière non lucrative. »

Principalement tournée vers les maraîchers, arboriculteurs et viticulteurs, SOPAVAR a depuis longtemps engagé une transition vers des pratiques plus durables. La coopérative a quasiment éliminé la vente de pesticides chimiques, leur préférant des solutions alternatives et biologiques. « On ne vend quasiment plus de produits de synthèse.
Nos exploitants sont tous en raisonné ou en bio, et on est très fiers d’avoir contribué à l’atteinte du zéro pesticide sur l’ensemble des exploitations adhérentes. »

Une organisation exigeante au quotidien

Comme beaucoup de structures à taille humaine, SOPAVAR doit répondre à une diversité d’exigences réglementaires, tout en assurant ses missions de terrain. En l’absence de services spécialisés (juridique, qualité, sécurité…), la coopérative doit s’adapter en mobilisant ses propres ressources pour rester conforme aux normes en vigueur.

Certaines obligations, bien que moins en phase avec l’évolution de l’activité, continuent de nécessiter un suivi rigoureux. C’est le cas du référentiel phytosanitaire, dont la mise à jour représente plusieurs jours de travail, malgré une activité désormais centrée quasi exclusivement sur des produits naturels ou biologiques.

Un modèle coopératif vivant

Ce modèle repose sur un lien fort entre l’équipe dirigeante et les sociétaires. Le conseil d’administration, composé d’agriculteurs eux-mêmes, participe étroitement aux orientations de la coopérative. Le directeur l’assure :
« Nous avons une relation de confiance, presque familiale, avec nos adhérents. Ce lien est indispensable pour garder le cap. »

Dans cet esprit, SOPAVAR a choisi de détacher un conseiller agricole indépendant, chargé d’accompagner les exploitations sur le terrain, sans objectif de vente. « Ce n’est pas un commercial. Il intervient pour conseiller techniquement, aider à la conversion ou à la transition, et cela change tout. »
La coopérative joue aussi un rôle d’appui financier. Dans certains cas, elle a pu accorder des avances de trésorerie pour accompagner des transitions d’activité. « Un de nos administrateurs a pu se lancer dans le maraîchage avec notre soutien. Aujourd’hui, son exploitation s’est développée, il a remboursé ses dettes, et c’est une vraie réussite collective. »

Une attention particulière au bien-être au travail

Depuis la crise sanitaire, SOPAVAR s’est également penchée sur la qualité de vie au travail. L’équipe compte 14 salariés, et le management a été profondément revu. « Le rapport au travail a changé. Il faut adapter les pratiques managériales, privilégier l’écoute, être attentif aux besoins de chacun. »

Pour cela, des aménagements ont été réalisés : amélioration des espaces de repos, climatisation des locaux, échanges réguliers avec les équipes. « Depuis que nous avons renforcé le dialogue interne et amélioré les conditions de travail, nous ressentons un climat plus apaisé et une meilleure compréhension mutuelle entre l’équipe dirigeante et les salariés. »

Comment avez-vous connu EMOA Mutuelle?

« Nous étions auparavant chez une autre mutuelle, avec des garanties en baisse et des tarifs en hausse. C’est un conseiller d’EMOA Mutuelle qui est venu à notre rencontre. Il a pris le temps d’étudier nos besoins, de nous proposer une solution plus adaptée, avec des prestations supérieures et un coût réduit.

Ce qui a fait la différence ?

la proximité. À Sanary, les locaux EMOA Mutuelle sont à deux pas de la coopérative. Et au-delà de l’aspect pratique, nous avons trouvé une équipe disponible et à l’écoute. Nos salariés sont satisfaits, nous aussi. C’est un changement qui a du sens. »